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Skawax vainqueur, le Label Tremp aussi

26/09/2015

Châlette-sur-Loing.

Toujours plus haut, toujours plus pro. En quatre éditions, le Label Tremp s’est érigé comme un moment fort de la saison musicale locale.

Qu'il semble loin le temps où une centaine de curieux se réunissaient dans l'antique Maison des arts de Châlette, pour la première soirée du Label Tremp, en 2012 ! Quatre ans ont passé, une éternité au regard du chemin parcouru. Samedi, pour la finale 2015, l'organisation, soutenue par la radio châlettoise C2L, avait fait plus que mettre les petits plats dans les grands : studio de radio délocalisé, introduction tonitruante, retransmission sur grand écran dans le hall. Et public survolté. 350 personnes sont venues au Hangar assister au triomphe du groupe Skawax : huit jeunes musiciens débarqués de Blois, complices, enthousiastes, talentueux même si encore perfectibles. De quoi surpasser dans les coeurs les prestations convaincantes de Casse Tête, dans un registre chanson française et surtout The Viewers, armés de leur disco-punk entêtant.

Mais à travers le triomphe de la troupe blésoise, c'est la « patte » Label Tremp qui s'affirme de plus en plus. « On est devenu un des gros tremplins de la région », se réjouit Didier Roquet, le président de l'association Label Tremp. « Désormais, des festivals de l'extérieur nous appellent pour avoir notre avis sur certains groupes ».

Connu du public local, le Label Tremp l'est de plus en plus des professionnels du milieu artistique. Alors que le partenariat avec Musikair, initié en 2014, ne demande qu'à prendre son essor, l'organisation a été rejointe depuis quelques mois par le producteur Jean-Philippe Lajus. Le Montargois d'adoption s'est installé avec bonheur derrière la console de mixage. « Le Label Tremp me rappelle que la pratique "amateur" de la musique est le point de départ de toutes les belles aventures, qu'elles deviennent professionnelles ou non ! », a-t-il réagi le lendemain.

Autre collaboration marquante, depuis peu, avec la Fédération régionale des acteurs culturels et associatifs des musiques actuelles (Fraca-Ma), qui devrait aider le tremplin à développer les groupes découverts à chaque édition. Et à en dénicher d'autres : « Ils ont répertorié 2.000 groupes dans la région Centre, c'est un potentiel énorme », s'enthousiasme Didier Roquet. Et si l'aventure ne faisait que commencer ?

Jean-Baptiste Dos Ramos

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